Les Remparts d'Angoulême : un must !

 

Le week-end du circuit des Remparts est pour moi un véritable marathon. Résumé d’un week-end à 200 à l’heure…
Le week-end du 19 au 21 septembre se tenait le 75e Circuit des Remparts à Angoulême. C’est la 5e édition pour moi en tant que speaker et la 4e en tant qu’attaché de presse. Le rendez-vous débute dès 14h le vendredi avec la mise en place du service de presse dans la salle Hugo Pratt de la mairie d’Angoulême. 70 journalistes accrédités et une vingtaine qui tentent de l’être ! Le soir, c’est sur le Champs de Mars que se tient le premier vrai moment fort : le concours d’élégance. Des autos de grandes classes, des motos et un plateau d’Alpine. Cette année nous étions gâtés par une qualité remarquable des véhicules présentés. On se souviendra entre autres des motos du groupe des Bordelais amenées par Clément Brouzes et de la superbe Sunbeam TT 1914 ex usine. J’ai aimé aussi la superbe Osi d’un jeune couple de passionnés.
Le lendemain dès 8h00, le départ est donné pour le rallye international et plus de 300 voitures me passent sur les pieds. Moment de partage bien sympathique avec un public matinal de connaisseurs. La plus ancienne à prendre le départ est une Singer de 1907 avec un équipage britannique en short et tongs ! En fin d’après midi le rallye des clubs rejoint le centre ville d’Angoulême et nous présentons Sébastien et moi quelques 500 voitures sous un superbe soleil… chaud soleil ! J’aime ce moment de partage avec les amateurs, les habitués savent que je vais les taquiner et l’ambiance est carrément drôle, le public est enthousiaste et très nombreux, je dirais au bas mot plus de 5 000 personnes. Côté voitures, on voit de tout, le pire et le meilleur… ça fait parti du charme, même les propriétaires d’autos les plus improbables ont le droit de se faire plaisir !

Les équipages profitent de la fameuse soirée aux Halles où je ne fais qu’une apparition car le lendemain le micro est allumé de 8h00 à 19h30 avec 30 mn d’interruption. Je partage « l’aquarium » avec Jean-Luc et Roger. Pour moi cette édition est sans doute la plus incroyable de toute celle que j’ai vécue. Un plateau d’Alpine est à couper le souffle. Les Bugatti et les Edwardians (avant 1914, généralement à moteur aéro) sont au rendez-vous, il ne m’en faut pas plus. Ah si, mes potes Philippe Ancelin (Talbot Sunbeam Lotus et Ford Escort RS) et Jean-Jacques Lesage (barquette) sont de la fête et ne font pas semblant sur la piste…

La fête a été ternie par un accident de course, j’en profite pour souhaiter un prompt rétablissement à Jean Marie Barcq.